mercredi 26 novembre 2008


Voici le résultat de ce travail après l'inspiration venue d'un reportage télé sur le Canada, je l'ai appelé : "L'été Indien" Mes amitiés à toutes.

lundi 10 novembre 2008

Hommage à mes Grand-Mères


A l'approche du 11 novembre, ma pensée va vers mes aïeules, ces femmes qui ont traversé le siècle précedent.Elles, qui ont tant aimé, donné, travaillé, et tant souffert. Je vous raconte un peu de leurvie. A gauche, ma Grand Mère paternelle, fille de vigneron, marié à un marchand de peaux de lapins, oui ! 7 à 8000 partaient chaque semaine chez un fourreur de Paris. Les élevages de visons n'éxistaient pas encore ! Mon Grand Père acheta un bateau lavoir, avec une chaudière au milieu, et, luxe, pour cette époque, il y avait des douches. Les femmes venaient avec leurs brouettes, la lessiveuse, le garde genoux laver à l'abri des intempéries, les draps épais lourds, les couches faites dans des vieux draps usagés, les vêtements de travail des maris. Ma Grand'Mère faisait payer l'entrée, vendait l'eau chaude, le savon, les brosses en chiendent, les petites boules de gaze remplies de poudre bleu qui donnaient blancheur au linge. Tout allait bien, ils firent construire une belle maison en face du bateau. Mon Grand Père vendait beaucoup de métaux, dont le cuivre, combien de jolies bassinnoires, et casseroles se sont transformés en obus, la guerre se préparait. Elle arriva, la tueuse de jeunes hommes.Les deux fils ainés se sont trouvé dans l'enfer de Verdun, et le plus jeune, 20 ans, eut les deux jambes coupées par un obu, il repose là-bas auprès de ses camarades de combat. Ma Grand'Mère ne s'en consola pas, la plaie ne se referma jamais, sa vie de femme gaie, généreuse n'avait plus d'attrait, et n'arriva pas à adoucir sa souffrance, sa vie se termina très vite. Ma Grand'Mère maternelle, élevée dans une famille pauvre fut plaçé bonne à tout faire à 12 ans, de l'autre côté de la rivière en face son village. Après sa longue journée de travail, elle montait sur une chaise pour voir par la petite lucarne de sa chambre de bonne, son clocher. Heureusement, elle eut un mari formidable, mais, qui, luiaussi, la laissa seule élever ses deux enfants (aucune allocation) pour aller défendre la Patrie.Les médailles représentent 40 années de travail chez le même employeur. Jusqu'en 1936seul le dimanche après-midi était le repos hebdomadaire. Et la croix de guerre, ne représente pas les souffrances de ces 4 années cruelles. L'amour et le respect m'ont largement inspiré pour faire ce tableau, j'èspère que beaucoup d'entre-vous me comprendront et aurons comme moi une pensée ce jour du 11 novembre pour ces jeunes hommes dont la vie leur fut enlevé.

dimanche 2 novembre 2008

tissu à fleurs


J'ai été attirée par un tissu à fleurs chez Sophie, et je me suis rendue compte qu'il n'était pas possible de le découper, j'ai donc décidé de le garder ainsi et de l'embellir avec des fils fantaisis et quelques points. Quelle sera sa destinée...? Peut-être plaira-t-il malgré tout.....?